L’importance de positiver durant le confinement.
Une étape difficile pour le mental
En moins de quelques semaines, la crise sanitaire que l’on vit actuellement au travers du COVID-19 a pris une ampleur que jamais nous n’avons connue auparavant. Nous avons tous les yeux braqués sur les nouvelles réformes, ainsi que le compteur de victimes qui ne cesse de s’alourdir de jour en jour. La pandémie règne dans les rues vides du monde entier, et nous, population mondiale, nous nous retranchons pour la plupart chez nous et devons prendre sur nous en permanence.
Notre quotidien est coupé. Notre routine s’est soudainement mise en pause, et nous avons perdu nos repères. Si chaque année nous aspirons à chercher sur le calendrier le moyen de profiter des ponts du mois de mai, en 2020, ils nous laissent indifférents, et provoquent même un arrière-goût de répulsion. Osons le dire, nous tournons en rond. « On se fait chier », comme dirait le voisin de palier de l’immeuble en face de chez nous. Nous n’étions pour la plupart pas prêts à assumer une section nette de nos liens sociaux, ainsi que de notre quotidien. Pourtant, cela est nécessaire nous dit-on, pour le bien commun.
Pourtant, au beau milieu de cet océan maussade, il faut garder en mémoire la notion principale qui fait de nous une civilisation prospère. Cette notion capitale, c’est l’espoir. Ce n’est qu’un mot me direz-vous, eh bien non ! Pas du tout. L’espoir est quelque chose de réel, de tangible, et qui opère au quotidien.
Dame désespoir est une adversaire redoutable qui utilise toutes vos émotions négatives afin de vous plonger dans la pénombre, tandis que sa rivale dame espoir, vous tire de ces abîmes afin de vous permettre de progresser. Vous morfondre n’arrange en rien la situation. Au-delà d’être confiné dans vos murs, vous vous confinez dans l’esprit, et là, plus rien ne fonctionne. Vous restez maussades, les jours ne passent plus, et finalement, vous vous laissez aller jusqu’à errer dans votre propre logis.
Rappelez-vous de ces jours où vous n’aspiriez qu’à retrouver la chaleur du foyer après de longues heures de dur labeur ? Vous ne demandiez qu’une seule chose : une minute pour se poser, prendre le temps de s’arrêter et de se détendre. Maintenant, c’est possible.
Savoir saisir l’opportunité qui se présente
Rester confiné, dans cette période, c’est sauver des vies. On le répète assez souvent, et ceci à juste titre. Cependant, je peux le comprendre, nous ne ressentons pas l’impression d’agir activement pour freiner la pandémie, à l’inverse de nos camarades en première ligne. Si vous ne pouvez pas assurer un service ou une communication, vous pouvez néanmoins saisir cette opportunité parfaite qui se présente, car désormais, vous disposez de temps.
Le temps d’accomplir des choses, de se remettre en question, de penser à vous, de redécouvrir la vie commune, d’apprendre à s’arrêter et faire le point.
Pourquoi ne pas explorer des disciplines que vous n’imaginez même pas ? Prenez une seconde afin d’imager ce que je veux vous dire. Explorez par exemple un nouveau loisir : le dessin. Une ou deux heures par jour, vous apprenez à dessiner, de manière régulière, et là, à la fin du confinement, vous disposez d’un nouveau talent que vous n’auriez jamais soupçonné. Cela ne serait pas grandiose, selon vous ?
Plus ou moins toutes les disciplines intérieures entrent en résonance avec cet exemple. La musique, le fitness, le chant, l’écriture, la programmation, les disciplines scolaires ou de formation, des tas d’opportunités sont ouvertes aux personnes qui disposent de temps. Le temps est la monnaie universelle, celle pour laquelle on échange volontiers ses euros, ses dollars, ses roubles ou ses livres sterling. Il n’existe pas de bien plus précieux que le temps.
Alors en ce moment, vous êtes riche. Bien plus riche que Bill Gates ou David Rockefeller. Utilisez votre richesse à bon escient.
Convertir ma richesse en du concret
La richesse du temps, c’est qu’elle peut prendre moult formes, et s’adapter à ce dont vous avez besoin. Il est possible de l’investir non pas en bourse, mais de la manière dont vous le souhaitez.
Vous désirez la transformer en argent ? Eh bien ouvrez un service, un site internet, développez une compétence nouvelle et lucrative ! Les alternatives gratuites à la formation existent, et toute une myriade de professeurs propose de quoi se former en ligne de manière totalement désintéressée !
Vous désirez la transformer en plaisir ? Investissez-la dans une discipline qui vous rend heureux, épanoui, qui vous détend. Passez des moments revigorants avec votre entourage, ou au contraire, isolez-vous dans votre cocon le plus fermé et intime, afin d’en ressortir plus décontracté, zen, détendu.
Mais attention, gare à cette fameuse dame désespoir. Car elle vous détourne de vos envies en vous montrant la face sombre de chaque évènement. Le contenu anxiogène sur les réseaux sociaux n’aide d’ailleurs pas à changer son optique. Et là, vous dilapidez votre précieuse richesse dans des choses futiles. Vous errez virtuellement ou de manière réelle, et vous investissez dans les pires paris boursiers, ceux dans lesquels vous finirez sur la paille. Ne vous laissez pas avaler par cette spirale !
L’importance de garder la pêche
Garder la forme, autant sur le plan physique qu’émotionnel, est donc le remède à tous les problèmes. Cela vous permettra de mieux vivre le confinement, et surtout, d’en tirer des enseignements. Une fois que nous serons libres de sortir, combien de temps se sera écoulé depuis le début de la crise ? Imaginez-vous en train de faire le point, et vous rendre compte que rien n’a changé sur le plan personnel en ces quelques mois ?
À ce moment précis, vous comprendrez le sens du mot « vain ». Alors, ne faites pas cette erreur. Ne dilapidez pas votre précieuse ressource dans des choses futiles et vaines. Le personnel hospitalier ne dispose pas de votre luxe, les caissières non plus, ni les routiers. Vous vous trouvez chez vous, dans votre environnement, avec toutes les cartes en main, excepté la volonté. La volonté va de pair avec le moral. Vous pouvez vous relever, vous motiver, prendre votre confinement en main, et ainsi accomplir des choses pendant cette période difficile.
Prenez par exemple tous ces humoristes que l’on peut retrouver sur le net. Leur carrière est en danger, leur visibilité catastrophique. La plupart d’entre eux ne survivront pas à cette crise sur le plan professionnel. Pourtant, plutôt que de se morfondre, ils sourient, font le pitre face à la caméra. Ils ont décidé de continuer d’exister en apportant du rire et du bonheur aux autres, et peut-être avez-vous découvert, comme moi, de nouveaux talents grâce à cette initiative.
Ils ne se laissent pas abattre, et vous non plus, vous ne devez pas le faire ! Souriez, c’est un ordre ! Plus sérieusement, regardez autour de vous, peut-être quelqu’un a besoin de votre lumière, de votre espoir. Nous sommes plus que jamais dans une période où nous devons tous nous serrer les coudes, et répandre la lumière de la solidarité, du partage, de l’espoir. Un sourire, une discussion, un peu de musique, un peu d’humour, ce qui fait de nous des humains se révèle petit à petit, et c’est à vous de continuer la chaîne de la positivité, autant pour le bien commun, que pour votre famille, ainsi que pour vous.
Gardez à l’esprit que la vie n’est pas faite que de blanc et de noir, mais de multiples nuances de gris. Parfois, vous vous sentirez dans les tons sombres, mais une simple lueur positive éclaircira votre nuance, et vous rapprochera de la lumière du blanc éclatant. Ne vous renfermez pas dans l’ombre. Allez de l’avant, par respect pour ceux qui tombent dans cette guerre, mais aussi pour ceux qui restent et qui attendent votre soutien.
Nous avons tous un rôle à jouer, même si nous n’en avons pas conscience.
Positivez.